Quelques mois après sa sortie, voici la seconde édition du guide RITHa ! Unique en son genre, ce premier guide de sensibilisation au handicap réalisé par des personnes en poste et en situation de handicap a trouvé un écho positif auprès d’un large public. Huit thématiques sont proposées, avec des nouveautés pour aller encore plus loin et [...]
L’autre jour, dans un cocktail, je me retrouve entre deux femmes, la cinquantaine. Je ne les connais pas, mais j’apprends rapidement qu’elles se sont déjà croisées une fois rapidement et qu’elles sont toutes les deux dans la communication. L’une dirige une agence de relations presse, l’autre anime un réseau d’entrepreneurs.
La discussion va bon train. Dès que l’une a fini de parler, l’autre enchaine. J’écoute et regarde alternativement chacune.
Soudain, je me rends compte d’un fait étrange : il n’y a pas à proprement parler de discussion. Chacune explique ce qu’elle fait, ce qui lui est arrivé dans telle ou telle circonstance. L’autre réagit de même, sans apparemment prendre en compte le moins de monde ce qu’a dit la première.
La dimension cachée
En réalité, ces deux femmes font exactement comme si elles ne s’écoutaient pas. Comme tant d’autres, elles semblent utiliser cette discussion pour soigner leur ego en le mettant en avant sous le meilleur angle possible.
Sensible à l’influence des émotions, je ne pouvais manquer la lecture du “premier livre à explorer la dimension émotionnelle de la mondialisation”, autrement dit La géopolitique de l’émotion, de Dominique Moïsi.
Pour l’auteur, soient trois émotions : l’espoir, l’humiliation et la peur, qui se partagent le monde. L’espoir est un fruit d’Asie, l’humiliation vient du monde arabe et la peur germe en Europe et aux Etats-Unis. De ces émotions découleraient de nombreux comportements que l’auteur observe avec perspicacité.
Voici un livre intéressant, qui nécessitera des études plus poussées pour valider les intuitions de son auteur.
Mais, page 150, je trouve ce qui me semble être la clef de voûte de toutes les émotions collectives dont il parle : la fierté.
Les Rolling Stones sont-ils des seigneurs du team building ? C’est ce que je me suis demandé en regardant hier le DVD de « Shine a ligth », le film de Martin Scorsese sur un concert des Rolling Stones au Beacon Theater de New York.
Dans son acception la plus large, le team building consiste à rapprocher des personnes. Généralement, une expérience commune est un bon moyen pour créer un vécu fort, source de liens. A ce titre, les concerts rock sont un moment d’une intensité remarquable, et il suffit de regarder la foule pour se convaincre qu’un courant passe et réunit les spectateurs.
D’où la tentation de procéder de la même façon pour souder des équipes. Pour autant, est-ce une bonne idée ? Non, bien sûr, pour deux raisons au moins, évidentes mais qu’il est bon de rappeler.
Il est généralement admis que les programmes de motivation sont destinés à embarquer les personnes « non-motivées », c’est-à-dire dans un état neutre par rapport au changement que vous leur proposez. Les « pour » seront de votre côté. Et les « contre », vous espérez au mieux en faire des neutres. Mais ce n’est pas toujours possible, car les émotions sont là !
L’autre jour, je discutais avec un ami avec qui j’avais partagé suffisamment au cours des deux dernières années pour l’envisager dans mon esprit comme un bon-père-placide, tempéré, plutôt tourné vers l’art (il est créateur de décors). Nous parlions de la crise. Voici, en substance, son discours :
Il faut tout remettre à plat, repartir à zéro. Tout est pourri. Les banquiers, les industriels, les patrons et les cadres : inutiles, nuisibles. Qu’on les mette à 500 euro par mois, ils comprendront un peu mieux la vie ! Je suis pour tout casser…
Bref, lui dis-je, ce que tu souhaites, c’est comme on dit : « une bonne petite guerre » ?
Les hommes politiques ont toujours été des adeptes de la communication de masse, descendante. Ecrasez un message le plus fort, le plus loin et le plus longtemps possible… il en restera quelques chose.
Obama a construit sa campagne de manière révolutionnaire. C’est ce que montre le remarquable travail sur la campagne présidentielle américaine qu’a mené le think tank Terra Nova.
La vidéo présente de nombreux témoignages de responsables de la campagne d’Obama, d’experts, de militants, de concurrents. Les documents (dossier, synthèse, présentation) proposent des analyses très riches, avec des recommandations d’évolutions des pratiques françaises.
Selon Will Schutz, “Les équipes n’échouent pas parce qu’elles sont en désaccord, ou parce qu’elles n’ont pas de but commun, ou parce que leurs membres ont des approches différentes de la résolution des problèmes, ou encore parce qu’elles n’incluent pas certains types de personnalité.
Elles ne fonctionnent pas parce qu’une ou des personnes sont rigides, et [...]
Togeth’art conçoit une enquête nationale sur les salariés français face au handicap.
Cette enquête émotionnelle est menée en collaboration avec Etre Handicap Information et Ipsos, ainsi que six grands groupes français, Air France, Crédit Agricole, PPR, Sanofi Aventis, Société Générale, STMicroelectronics, fortement impliqués dans l’action en faveur de l’intégration des salariés handicapés dans le monde du travail.