La plupart des réunions ont pour objet de résoudre des problèmes. C’est une telle évidence que l’on se demande s’il est possible de faire autrement. Oui, c’est possible ! Grâce à la « démarche appréciative », venue des US sous le terme « Appreciative Inquiery ».
Handi-partage, la plateforme de partage d’expérience sur le handicap a été ouverte ce matin. A 9h00 précises.
Si j’insiste sur ce « détail » qu’est l’heure exacte d’ouverture –au jour exact prévu depuis plusieurs mois - , c’est qu’il a son importance dans la dynamique humaine qui s’est créée autour de ce projet.
Environ trente personnes ont collaboré, à un degré ou à un autre au lancement de Handi-partage. Parmi les éléments fédérateurs qui ont permis un bon travail en groupe, la fixation et l’acceptation par tous d’une date butoir ont été importants.
Un projet d’équipe démarre toujours par une première rencontre entre les participants. Trop souvent, les responsables du projet vont droit au but : situation, objectifs, organisation et répartition des tâches, moyens disponibles. Ils pensent ainsi montrer leur détermination et gagner du temps.
Hier, j’étais à la Comédie Française, voir la très agréable pièce La Grande Magie, d’Eduardo de Fillipo, mise en scène par Dan Jemmett. Celui-ci explique comment procède avec ses acteurs.
L’autre jour, Olivier, toujours passionné par le Leadership -je vous renvoie à son blog personnel, Selfway-, nous dégottait l’étude Mc Kinsey, dont il faisait son miel ici même.
Cette semaine, je reprends un lien que me signale Catherine Dorr, de l’agence Zcomme , avec qui nous travaillons régulièrement.
Il s’agit d’une enquête sur le même sujet de la mobilisation des collaborateurs en temps de crise. Elle a été menée par Hudson ce printemps.
Eternelle question de la motivation des équipes. Un article paru sur le site de Towers Perrin évoque un récent livre sur le sujet : Closing the Engagement Gap — How Great Companies Unlock Employee Potential for Superior Results, par Gebauer et Lowman.
Les auteurs ont analysé dans le détail huit entreprises américaines : Campbell Soup Company, EMC Corporation, Honeywell International, McKesson Corporation, MGM Grand Hotel and Casino, North Shore-Long Island Jewish Health System, Novartis AG and Recreational Equipment Inc. (REI).
Leurs conclusions : “We consistently found that organizations and managers get the best from employees when they do five things well: know them, grow them, inspire them, involve them and reward them,” said Gebauer. “When these five principles are at the core of the work experience, there’s no doubt that employees consistently give value-adding discretionary effort — and that directly impacts the organization’s financial results.”
Ainsi, d’après les auteurs, l’entreprise d’aujourd’hui se doit de “connaître, développer, inspirer, impliquer, récompenser” ses collaborateurs.
Besoin de conseil RH pour managers en quête d’énergie ? Il faut voir et écouter Dominique, conseil RH de la rue, qui a l’avantage de parler d’expérience.
Ses conseils ? Trouver son énergie, une énergie positive que vos interlocuteurs finiront par vous retourner à un moment où à un autre. Croire en soi. Et surtout, ne pas chercher à renier ce que l’on est : être authentique.
Dominique est un homme que vous pourrez trouver sur une ligne de RER ou dans le métro. Ancien responsable logistique, il a rajouté plus six années de rue à son CV.
Les bénéfices qu’il tire de son expérience se situent au niveau humain : comprendre les gens dans un regard, sentir en un instant la générosité, le coeur … l’arnaque. Bref, développer une intuition qui manque à beaucoup de managers.
Les formations comportementales intègrent déjà des mises en situation surprenantes. Faudra-t-il y rajouter une expérience de la rue ?
Laurent Ryckelynck
Il est généralement admis que les programmes de motivation sont destinés à embarquer les personnes « non-motivées », c’est-à-dire dans un état neutre par rapport au changement que vous leur proposez. Les « pour » seront de votre côté. Et les « contre », vous espérez au mieux en faire des neutres. Mais ce n’est pas toujours possible, car les émotions sont là !
L’autre jour, je discutais avec un ami avec qui j’avais partagé suffisamment au cours des deux dernières années pour l’envisager dans mon esprit comme un bon-père-placide, tempéré, plutôt tourné vers l’art (il est créateur de décors). Nous parlions de la crise. Voici, en substance, son discours :
Il faut tout remettre à plat, repartir à zéro. Tout est pourri. Les banquiers, les industriels, les patrons et les cadres : inutiles, nuisibles. Qu’on les mette à 500 euro par mois, ils comprendront un peu mieux la vie ! Je suis pour tout casser…
Bref, lui dis-je, ce que tu souhaites, c’est comme on dit : « une bonne petite guerre » ?