Après le règne de la To-Do List, voici enfin la To-Stop List

C’est tellement évident qu’il suffisait d’y penser.

C’est sur le blog Illuminated Mind de Jonathan Mead que j’ai lu cette idée. C’est également l’un des chevaux de bataille de Leo Babauta sur son site Zen Habits ou dans son livre “The Power of Less”. Son motto : Do less. Get more. C’est dans l’air du temps.

Comment pouvons-nous imaginer d’ajouter indéfiniment de nouvelles tâches dans ces fameuses To Do Listes. Aurions-nous une capacité de production personnelle illimitée ?

Vous allez me répondre que, fort heureusement, une fois qu’une tâche est accomplie, elle laisse de la place pour une suivante. Oui… évidemment, mais regardez autour de vous. Ne trouvez-vous pas que tout le monde est constamment débordé ? Les dossiers et projets ne prennent-ils pas en permanence du retard parce qu’il a fallu gérer d’autres priorités ?

Alors la To Stop List, c’est tentant !

Getting Things Stopped…

Premier usage : libérer du temps dans son agenda. Nous venons de le voir.

Pensez un instant que chacune de vos expériences façonne, sculpte votre cerveau, votre coeur et votre personnalité. Qui voulez-vous être ? Devenir ?

Revisitez alors l’organisation de vos journées, vous aurez peut-être soudainement l’envie de vous sculpter différemment. Attention, ce genre de gesticulation mentale nuit gravement à la TV…

Deuxième usage : changer de comportement. Ce n’est pas le moindre des défis actuels…

Que ce soit pour adopter des écogestes, cesser de perdre son temps en réunion, oser dire non face à l’avalanche de sollicitations, améliorer sa communication, revoir sa façon de critiquer les autres, ne plus raisonner exclusivement court-terme… que sais-je encore.

Toute démarche de progrès comportemental passe par l’abandon de vieilles habitudes usées et rapiécées et leur substitution par de nouveaux réflexes plus adaptés.

Le processus de transformation résulte de la combinaison d’une destruction et d’une création. C’est ce que décrit très bien le modèle des archétypes de Pearson-Marr, dérivé des travaux de Jung, dans lequel la transformation est symbolisée par le Magicien. Il ne s’incarne que lorsque deux autres archétypes ont été préalablement activés : le Destructeur, appelé aussi Rebelle, qui permettra de rejeter les modèles actuels et le Créateur, porteur du renouveau. Sans cette synergie, pas de Global Shift.

Finalement, cette combinaison reflète plus fidèlement les cycles naturels. Nous prenons conscience que la Croissance n’est pas infinie, elle appelle la Récession, la Consommation entraîne la Déconsommation…

Un dernier petit truc que je conseille pour réussir à arrêter un comportement gênant : se créer une sorte d’Alerte interne personnelle. Vous pouvez visualiser une lampe rouge clignotante ou une sirène d’ambulance ou tout autre signal personnel. Quand vous entrez dans ce comportement que vous souhaitez abandonner, au moment où vous franchissez le seuil, si vous êtes attentif votre alerte personnelle retentira intérieurement et vous pourrez immédiatement vous interrompre, quitte à laisser votre phrase en plan… et dire “non, rien… j’allais dire une bêtise” ou encore “oh, non, qu’est-ce que je fais, ça va pas du tout”. A vous de trouver votre propre pirouette. C’est important l’agilité mentale.



Olivier Piazza

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1 commentaire

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rh lyon…

Merci pour l\’article!…


Trackbacké par rh lyon le 22 avril 2010 13 h 06 min





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